© Jérémy Sondeycker
Mise en scène, dramaturgie, interprétation : Tita Iacobelli
Mise en scène, dramaturgie, conception scénographie et marionnettes : Natacha Belova
Interprétation : Marta Pereira
Chorégraphies, regard extérieur : Nicole Mossoux
Assistant à la dramaturgie, Regard extérieur : Raven Rüell
Remerciements pour la contribution artistique à Sophie Warnant
Création lumière : Christian Halkin Marionnettes Loïc Nebreda
Création Sonore : Simón González
Costumes : Jackye Fauconnier
Scénographie et Assistant à la mise en scène : Camille Burckel
Création Studio : Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Production : Javier Chávez
Production Artistique : Daniel Córdova
Régie lumière : Gauthier Poirier Production Compagnie Belova-Iacobelli
Photos : Jérémy Sondeycker
Durée : 1h00
Tout public
1834. Nicolaï Gogol n’a que 25 ans quand il écrit Le journal d’un fou. Sous sa plume, Popritchine est un petit fonctionnaire dont la vie s’étire entre routine et modestes plaisirs solitaires. Jusqu’au jour où son coeur s’emballe pour Sophie, la fille de son directeur. Un amour miroir, qui le renvoie à sa misérable condition. Naît le besoin irrépressible de s’inventer un « autre », de devenir un homme digne de la belle insaisissable. La frustration laisse bientôt place à la folie et dans sa recherche identitaire délirante, le voilà bientôt Roi d’Espagne sous le titre de Ferdinand VIII. Mais la réalité rattrape la fiction, et c’est à l’asile que Popritchine est amené par ceux qu’il croit être ses sujets. Fils de fonctionnaire, petit fonctionnaire de ministère lui-même, Gogol semble s’emparer de Popritchine comme d’une marionnette sur laquelle il expérimente différents rôles et destins. Pour se faire peur ? Pour se faire rire ? (l’humour, cette arme redoutable chère à l’auteur). Pour scénariser sa propre vie ? Conte absurde, ‘Le Journal d’un fou’ rappelle cette quête du paraître qui n’a pas pris une ride. Ce besoin effréné d’exister, de jouer un rôle dans la société quitte à fantasmer nos vies. Pour traduire cette oeuvre majeure sur scène, deux comédiennes et une marionnette, sorte d’avatar, de corps multiple qui ouvre sur tous les possibles. Natacha Belova retrouve la complicité de Teresita Iacobelli avec laquelle elle avait conçu «Tchaïka » (meilleur seul en scène aux Prix Maeterlinck 2019).
Coproduction: Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Théâtre de Poche Bruxelles, L’Atelier Théâtre Jean Vilar Louvain-la-Neuve, Maison de la Culture de Tournai, Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes Charleville-Mézières, Fondation Corpartes Santiago Chili, Le théâtre de la Cité de Toulouse - Création: le 25 septembre 2021 à Charleville-Mézières – Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes
Un spectacle organisé dans le cadre du MIKMAK Festival 2023. Programme complet disponible sur www.mikmakfestival.be. Le festival MIKMAK est porté par les centre culturels de Tubize, Ittre, Rebecq, Nivelles, Genappe, Braine-l’Alleud et l’Association Braine Culture, sous la coordination du Centre culturel du Brabant wallon.
En raison de la situation sanitaire actuelle liée à l'épidémie de COVID-19 ; face aux précautions prises pour lutter contre sa propagation et dans l'incertitude quand à l'évolution de ces dernières ; nous ne sommes pas en mesure, de garantir avec fermeté le maintien ou non de cette représentation. Le Centre culturel de Nivelles suit de près l’évolution de la situation sanitaire ainsi que les décisions du CoDeCo et adaptera la programmation le cas échéant.