Des œuvres “In Situ” dans les quartiers de Nivelles
Fin 2020, le Centre culturel de Nivelles en collaboration avec la Ville et les comités de quartier y participant lançait un appel aux plasticiens dans le but d’intégrer des œuvres d’art dans l’espace public, en vue de proposer un parcours d’art in situ (plus ou moins éphémère).
En résumé, ce projet souhaite soutenir et encourager les artistes, créer du lien entre les habitants via une sensibilisation à l’art et initier de nouvelles collaborations entre différents acteurs présents sur le territoire (écoles, associations, homes, MJ, prison, bibliothèque, musée, Office du tourisme…).
Sommaire
[cliquez sur le lien pour accéder directement à la section concernée]
Le projet
Une œuvre in situ doit être pensée et destinée uniquement pour son lieu d’exposition. La difficulté pour l’artiste est de réussir à créer une articulation entre son œuvre et le territoire où elle se trouve… C’est pourquoi, les comités de quartier jouent aussi un rôle essentiel dans la mise en place du projet. Ils collaborent et participent au processus de création (choix des artistes, proposition des lieux de création). Ils sont les intermédiaires entre les artistes et les habitants (toujours avec l’appui du CCN et de la Ville). Ils deviennent eux aussi, des médiateurs. Ils échangent et partagent leur expérience avec les visiteurs du parcours (ou de passage dans le quartier).
Dans le cadre de ce projet et après avoir sollicité l’ensemble des comités de quartier reconnus, 5 ont répondu favorablement :
- Le comité de quartier du “Verger du Petit Baulers”
- Le comité de quartier du “Petit Baul’Est”
- Le comité de quartier “Objectif Bornival”
- Le comité du quartier de l’Est
- Le comité de quartier “Gareauchateau”.
Suite à notre appel à artistes pour ce parcours In Situ, une cinquantaine de candidats se sont manifestés. Après avoir éliminé les candidatures incomplètes ou hors sujet, les désistements, les indisponibilités, c’est une liste de 37 artistes, de tout âge, de tout style et de toute technique ; qui a été soumise au choix des comités de quartier. Les habitants ont alors sélectionné l’artiste avec lequel ils souhaitaient collaborer, en fonction de leur sensibilité, de l’identité du quartier… L’idée du projet réside dans le fait que les citoyens s’approprient une œuvre, qui exprimera l’identité de leur quartier. L’ensemble formera une sorte de parcours artistique à boucler à pied ou à vélo, et qui sera inauguré à la fin du mois de juin en présence de comédiens qui assureront la médiation entre les œuvres, le public et les lieux.
Le projet a été lancé fin 2020 par le Centre culturel de Nivelles. Il vise à rapprocher l’art du public dans la ville, et à relancer les arts plastiques en terre aclote.
Le comité de quartier du Verger du Petit Baulers
Le lieu choisi par le Comité de quartier du Verger du Petit Baulers pour installer l’œuvre de Véronique Roland est situé Avenue des Pays-Bas à Nivelles… Le travail de fixation de la sculpture et d’assemblage des vitraux sera réalisé le dimanche 20 juin.
Il s’agira de l’intégration d’une sculpture en acier Corten et verres colorés d’une hauteur de 2m50 sur l’îlot central de l’Avenue des Pays-Bas. Les habitants du quartier sont invités à imaginer les vitraux qui composeront l’œuvre finale.
Véronique Roland
Sa pratique
Sculptrice et enseignante en arts plastiques de formation, je suis en perpétuelle recherche de nouvelles techniques et de nouveaux défis. Ce cheminement m’a conduite de la sculpture en terre vers la sculpture en métal en passant par le bois, la pierre ou la résine et de la sculpture petit format à la sculpture monumentale. Dans cette discipline, je suis poussée par la quête d’une symbiose entre la dynamique des formes et la configuration d’un lieu donné. L’équilibre de mes créations naît de la nature, avec sa force, sa vitalité mais aussi sa fragilité. Un bourgeon, une jeune pousse, mais aussi l’orée d’une forêt, le vol d’un rapace ou un ciel tourmenté sont autant de sources d’inspiration. Je travaille maintenant presque exclusivement le métal soudé en y associant régulièrement le verre sous forme de vitraux.
Sa démarche artistique
Mes sculptures, je les vois comme autant de messages résolument optimistes. J’invite à porter un autre regard sur le monde, où nos fragilités seraient notre force. Un monde éclectique où chacun trouve sa place sans haines et sans jugements. Pour inspirer cette dynamique, j’apprécie le métal. Sa dureté me permet d’alterner les courbes et les angles qui sont le propre de mon travail. J’aime également l’effet miroir de l’inox qui remodèle notre image et le monde qui nous entoure. Cette perception se fait aussi au travers de prismes de verres colorés qui habillent de lumière la quête d’un avenir idéalisé.
Son rapport à l’espace public
Ce que j’aime avant tout c’est créer en fonction d’un lieu en observant sa configuration. Je m’inspire aussi de son histoire et de sa vocation. Aller à la rencontre d’un lieu c’est aller à la rencontre d’un public qui ne fréquente pas forcément les galeries d’art. Par un passage fréquent devant l’œuvre, il découvrira un sens personnel au-delà de la forme.
Sa motivation
Il y a deux choses qui m’attirent dans ce projet. Le monumental d’abord, celui qui est conçu pour un lieu et en accord avec celui-ci. Mais aussi la possibilité d’allier mes deux passions, la sculpture et l’échange avec les jeunes ? Créer ensemble et chercher du sens à ce que l’on fait et ce que l’on vit.
Située à quelques encablures de l’œuvre précédente, celle de Jekyll alias Gaëtan de Nys sera installée rue de Varsovie, en contre-bas du point d’eau. Le travail sera réalisé les 5, 9 et 12 juin prochains.
Il s’agira d’une installation de 3 panneaux de bois sur lesquels seront pochés des portraits grandeur nature.
Jekyll (Gaëtan De Nys)
Sa pratique
Je travaille à la bombe et au pochoir. Mélomane depuis le plus jeune âge et bassiste à une époque, mes sources d’inspiration sont essentiellement la musique et les musiciens. Je réalise également des portraits de gens que je rencontre au gré des circonstances.
Sa démarche artistique
J’essaye de démocratiser l’accès à l’art en prenant des sujets ancrés dans les connaissances populaires et actuelles.
Son rapport à l’espace public
J’apprécie quand l’art est accessible à tous et va vers le public.
Sa motivation
J’apprécie quand l’art est accessible à tous et va vers le public.
Le lieu choisi par le Comité Objectif Bornival pour installer l’œuvre de Chloé Coomans & Elparo est situé le long de la “digue” de l’ancien canal… en contre-bas de la rue Félicien Canart. Ce lieu reste à confirmer / préciser.
Il s’agira d’une installation innocente, naturelle et recyclée poussant la réflexion sur notre monde, notre système économique, notre impact écologique, ses causes et ses conséquences tout en utilisant un art ancestral, universel et accessible : l’origami. De ce bateau échoué sur la berge, viendra émerger des formes organiques nous rappelant que la nature reprendra toujours ses droits sur les constructions humaines. L’installation de l’œuvre est prévue le 21 juin.
Chloé Coomans & elparo
Leurs pratiques
Notre pratique artistique commune s’oriente sur la création d’œuvre in-situ et d’installations monumentale dans l’espace public. Chloé Coomans créée principalement à partir de métal tandis que elparo compose avec du bois recyclé. Tandis que Chloé s’inspire principalement du monde onirique et du sacré, elparo use quant à lui de l’histoire des objets usuels et du lieu dans lequel l’installation prend place. Le projet étant ici de mêler ces matériaux, ces univers, ces sources d’inspiration et de créer une œuvre à quatre mains.
Leur démarche artistique
L’œuvre de Chloé Coomans ressemble à un pari : celui de donner un visage à notre expérience intérieure. Sans doute parce qu’elle a l’intuition que notre corps fonctionne comme la mémoire archaïque de notre existence, son œuvre, protéiforme, est avant tout langage de l’intimité. Elle se met, dans tous les sens du terme, en jeu et propose une scénographie des tourments de ce monde, un encéphalogramme des âmes, un art incarné. Chloé se livre à cœur ouvert, sans anesthésie. Elle recourt à des symboles. A contre-courant de notre époque consumériste et spectaculaire qui vide nombre de signes de leur sens, de leur impact politique ou même de leur capacité d’évocation en les utilisant à grande échelle, elle en invente de nouveaux, et parce qu’elle est avant tout plasticienne, elle parie sur leur force esthétique, leur intérêt graphique. Elle dessine dans l’espace un monde à la frontière des rêves et des espoirs pour demain, en soulignant la face sacrée de toute chose. Après des années consacrées à la recherche picturale, elparo s’est orienté vers le travail du volume et plus particulièrement de l’installation in-situ. Réalisés à partir d’objets usuels et de bois recyclé dans un premier temps, les projets et matériaux se diversifient. Ainsi une approche purement land art, une considération graphique ou encore l’utilisation de métal à pu voir le jour, le tout, guidé par le lieu où l’œuvre prendra place.
Leur rapport à l’espace public
Quitter les institutions pour créer et partager une aventure artistique avec les habitants, créer une œuvre faite par et pour le lieu, à son échelle, mettant en avant ses caractéristiques et particularités, telles sont les motivations qui nous poussent à travailler dans l’espace public.
Leur motivation
Avec le souhait de partager nos expériences respectives, nous nous réjouissons à l’idée de participer à l’appel à candidature concernant la création d’une œuvre in-situ dans Nivelles. Chacun à notre manière, avec nos envies, notre passé et nos connaissances, nous souhaitons vous proposer un projet qui mêle nos aspirations et nos langages artistiques afin de construire un projet collaboratif et adapté à son environnement. L’idée de travailler ensemble a germé au gré des rencontres, lors de différents événements artistiques, pour la création d’œuvres aussi bien dans l’espace public urbain qu’en milieu naturel. Un grand désir est né, celui de mélanger nos univers plastiques, de créer des œuvres communes et de mettre en relation leurs vocabulaires, avec la conviction qu’ensemble ils se compléteront artistiquement et socialement.
L’œuvre d’Anne de Labouret sera installée au coeur du Square Ferdinand Delcroix et fera écho sur les façades des maisons du quartier.
Le projet s’articule autour de deux réalisations :
- 10 tableaux de mosaïque en forme de feuilles seront répartis sur les façades des maisons du Quartier de l’Est. Leur réalisation a été proposée aux habitants lors d’un atelier qui s’est déroulé les 8 & 9 mai. ,
- une stèle décorée de feuilles en mosaïque réalisée par l’artiste et installée au coeur du square, viendra faire le lien avec les différents tableaux.
Anne de Labouret – Mosaïque
Sa pratique
Artiste mosaïste amateure, je réalise des œuvres de mosaïque contemporaine, un art qui décline des techniques traditionnelles vieilles de plus de 4.000 ans. La mosaïque contemporaine s’affranchit de la figuration pour jouer sur la palette des matériaux et des couleurs pour faire vibrer les textures et la lumière. Mes matériaux de prédilection sont les émaux de Briare, la céramique, les smalts vénitiens, les carreaux de faïence, le verre, le grès, le marbre… J’aime choisir les matériaux, la manière de les tailler et de les assembler pour créer du mouvement.
J’aime associer les couleurs et les reflets pour faire vibrer les tesselles entre elles et cultiver les dynamiques de contraste. Les possibilités de création sont d’une richesse et d’une fantaisie infinies selon les matériaux, les formes et les supports. Outre la réalisation de “tableaux” en mosaïque, je me suis récemment tournée vers la réalisation de sculptures en 3D, que je recouvre de mosaïque. Les œuvres, pérennes, peuvent être présentées à la fois en intérieur et en extérieur. Mes principales sources d’inspiration sont Niki de Saint Phalle, Antoni Gaudì, l’Art Nouveau… et la nature.
Sa démarche artistique
Je suis depuis toujours très sensible à mon environnement visuel, à la beauté de l’endroit où je vis et à celle des lieux que je traverse, à leur personnalisation et à ce qui les rend uniques. Non seulement j’aspire à diffuser du beau, de la gaieté et de la lumière dans mon environnement, mais j’aime aussi à le partager. La mosaïque contemporaine, avec ses couleurs vives, ses multiples reflets et ses infinies possibilités de création libre, répond à ce besoin personnel. Je suis également touchée par le regard surpris ou émerveillé du public confronté au flash visuel d’une œuvre en mosaïque. J’ai beaucoup de plaisir à faire revivre cet art longtemps considéré comme l’un des plus importants, mais que notre époque a un peu oublié.
Son rapport à l’espace public
J’aime partager mes créations et, comme je l’évoquais plus haut, insérer du beau et de la couleur dans un espace qui appartient à tous. L’art divertit, émerveille, surprend, intrigue, interroge… Il permet de créer du lien entre les différents membres du public et, quand c’est possible, entre le public et l’artiste. Il est important pour moi de rendre l’art visible et accessible à tous plutôt qu’être réservé à un public restreint d’initiés.
Sa motivation
Aux différentes motivations déjà évoquées (partager la création, mettre de l’art et du beau dans la ville et dans la vie, faire connaître la mosaïque contemporaine et la rendre accessible à tous les publics, enfants comme adultes) s’ajoute pour moi le souhait de participer à l’animation de la vie de quartier et d’aider à créer du lien entre les habitants… et encore davantage à Nivelles. Nivelloise d’adoption depuis huit ans, je me suis attachée à cette ville et à son magnifique centre-ville où je me suis enracinée avec plaisir. Après avoir participé à Art en chemin en 2019, je récidive cette belle expérience en 2021. Il y a deux ans, les rencontres furent nombreuses et sympathiques et j’ai beaucoup apprécié la curiosité et l’enthousiasme des visiteurs, qui se sont montrés très intéressés par la
mosaïque. Je serais ravie de participer personnellement à une initiative artistique locale et suis enthousiaste à l’idée de co-construire avec les Nivellois un projet autour de la mosaïque.
L’œuvre de Sébastien Theys sera réalisée dans la rampe d’accès au souterrain de l’ancienne gare des voyageurs et qui relie le début de la rue Georges Willame et le haut du Square Baron Seutin. Le travail débutera le week-end du 15 mai.
En complément de l’œuvre murale de Sébastien Theys, le comité de quartier Gareauchateau a convié les riverains à venir apport plus de couleur encore à ce passage souterrain, en leur proposant de repeindre les pavés.
Sébastien Theys – Art Mural
Sa pratique
Passionné de peinture et de dessin depuis tout petit, je travaille aujourd’hui comme peintre et graphiste indépendant. J’ai débuté la peinture comme activité complémentaire depuis 10 ans. Dans mes œuvres, j’utilise principalement de la peinture acrylique et du spray aérosol et j’aime multiplier les différents supports : toiles, murs extérieurs, panneau de bois, skateboards. J’utilise également toutes sortes de matière pour créer mes fonds sur mes toiles et donner davantage de reliefs à celles-ci. Mes inspirations premières sont le pop-art et le street-art que je suis de très près depuis mon enfance. Les artistes qui m’inspirent principalement sont Kaws, Tristan Eaton, Keith Haring, Paul Wackers ou encore Bridget Riley.
Sa démarche artistique
J’utilise des couleurs vives pour apporter du positif dans ma démarche artistique. Mes toiles sont très vivantes et me permettent d’exprimer mes émotions. Une de mes caractéristiques-signature est la présence de courbes noires traversant mes toiles. Celles-ci représentent une ligne du temps qui ondule selon les évènements qui m’entourent. Je finis mes toiles en les parsemant de “clashs” de peinture qui représentent les aléas de la vie.
Son rapport à l’espace public
Je suis très à l’aise pour le travail dans l’espace public. J’aime partager ma passion et amener de la couleur dans les villes et dans la vie des gens. Surtout durant cette période particulière. La réalisation d’une fresque permet également de discuter avec de nouvelles personnes, de faire connaitre mon travail et titiller la curiosité.
Sa motivation
Habitant Nivelles depuis 5 ans, j’aime particulièrement cette ville, les activités et le folklore qui y règne. J’ai souhaité participer à ce projet car je voudrais amener de la couleur dans cette ville et dans la vie des Nivellois. D’ailleurs, j’aime cette initiative et je pense que des œuvres redynamiseront l’attrait du centre-ville et lui donnera un autre regard. Un peu à l’image d’un parcours Streetart comme à Ostende et Liège. Une fresque permet aussi de questionner, faire sourire, attirer l’attention, rassembler. C’est pour toutes ces choses que je souhaite y participer.
Inauguration du parcours, le samedi 26 juin 2021 en petit train
La samedi 26 juin, certains chanceux ont eu l’occasion de découvrir le parcours In Situ au travers d’une visite guidée originale animée par l’artiste Christina Ruggin. La convivialité était également au rendez-vous puisque c’est en petit train touristique que nous avons déambulé d’œuvre en œuvre.
- A 10:00, au départ de La Tourette (av. de la Tour de Guet), nous avons pris la route en direction du quartier du Petit Baulers à la découverte des œuvres de Véronique Roland et de Jekyll alias Gaëtan de Nys.
- Nous nous sommes ensuite rendus aux confins des terres nivelloises, le long de l’ancien Canal Charleroi-Bruxelles afin de découvrir le travail de Chloé Coomans et Elparo.
- Après ce détour bucolique dans la campagne aclote, le petit train nous a ramenés au cœur de Nivelles et plus précisément au Parc de la Dodaine pour un arrêt pique-nique bien mérité. De quoi reprendre des forces pour la suite de la visite
Une fois requinqués et après avoir pu profiter du cadre, embarquement à destination des quartiers de la gare pour apprécier les deux dernières œuvres du parcours : celle de Sébastien Theys à deux pas de la gare de Nivelles et celle d’Anne de Labouret du côté du Square Ferdinand Delcroix.
Cette journée d’animation et de médiation était organisée en collaboration avec le Centre culturel du Brabant wallon.
Un circuit rando / vélo pour cet été
Données du parcours
- Disciplines : Marche, course à pied, vélo (VTT/Gravel)
- Distance : 19,37 km
- Dénivelé positif : 158 m
- Difficulté : modéré
- En boucle
Revue de Presse
16-05-21 – La DH – Vincent Fifi – Le passage sous voies de la gare de Nivelles a pris des couleurs
Le tout s’inscrit dans le projet “ArtinSitu” lancé par le Centre culturel de Nivelles, visant à rapprocher l’art du public dans la ville, et à relancer les arts plastiques en terre aclote. Une autorisation avait été demandée à Infrabel, qui a marqué son accord. La Ville de Nivelles a fourni une partie du matériel, et l’artiste a été sélectionné sur appel à candidatures, à la fois par le Centre culturel et le comité de quartier. [Vincent Fifi – La DH]- 17-05-21 – La Capitale – Elisa Gabriel – Nivelles: le tunnel de la gare change de look, d’autres projets de quartier suivront
Le tunnel sous les voies de la gare de Nivelles, baptisé «pont qui pue», a changé de look. Ce projet de remise en état s’inscrit dans une démarche de relance culturelle suite aux fermetures à cause du Covid. D’autres projets de quartier du même genre suivront prochainement. Le Centre culturel de Nivelles souhaite, fin juin, organiser un parcours in situ pour découvrir ces différentes œuvres installées dans l’espace public. [Elisa Gabriel – La Capitale] - 18-05-21 – L’Avenir – Vincent Fifi – Le 1er jalon d’un parcours artistique urbain
Le passage sous voies de la gare a pris de belles couleurs, lors de ce long week-end: il s’agit de la première étape du projet ArtinSitu. [Vincent Fifi – L’Avenir] 21-05-21 – TV Com – Thibault van Raemdonck / Samuel Francis – Une fresque dans la rampe d’accès du souterrain de la gare de Nivelles
Afin de promouvoir, l’art dans la ville, le Centre Culturel de Nivelles a collaboré avec 5 comités de quartier. Ces comités ont chacun choisi un artiste pour réaliser une œuvre dans l’espace public. Dans le quartier de Gareauchateau, une œuvre murale est en cours de création. [Thibault Van Raemdonck]- Le Street Art continue de se développer à Nivelles. Une toute nouvelle fresque est apparue dans le quartier de la gare. La ville et le comité de quartier de la gare ont voulu redynamiser le site et surtout donner une nouvelle vie au passage sous-voie. [Olivier Patzelt]
- 09-06-21 – RTBF Info – Louis Matagne – Nivelles : la ville va inaugurer un parcours d’art dans l’espace public
Le 26 juin prochain, la Ville de Nivelles inaugurera un parcours d’art baptisé “ArtinSitu “. Le projet est le fruit d’une collaboration entre la Ville, le centre culturel et cinq comités de quartier. [Louis Matagne]
Sommaire
[cliquez sur le lien pour accéder directement à la section concernée]